Clemenceau
Pere-brottier

Union Nationale des Combattants d’Ille-et-Vilaine

Union Nationale
des Combattants
d’Ille-et-Vilaine

Statuts Historique Membres

Association loi 1901

En cliquant sur le document en fin d’article, vous pourrez consulter un document rare.

Il date du 02 mai 1919, le siège de la section d’Ille-et Vilaine se situait alors rue Saint-Hélier en la demeure de son Président.

statuts1

*Le traité de Versailles ne sera signé que le 28 juin 1919, le document est daté du 02 mai 1919

Historique

Le Père Brottier et Georges Clemenceau, fondateurs de l’Union Nationale des Combattants.

Le révérend-père Daniel Brottier, l’inspirateur

Né à La Ferté Saint-Cyr (Loir-et-Cher) le 7 septembre 1876, le père Daniel Brottier est, aujourd’hui encore, une figure légendaire en France et dans le monde : bâtisseur de la cathédrale de Dakkar au Sénégal, célèbre aumônier militaire de la Grande Guerre, bienfaiteur des Orphelins Apprentis d’Auteuil et, surtout, l’inspirateur de l’Union nationale des combattants.

Ordonné en 1899, il commence par enseigner pendant trois ans au collège de Pontlevoy.  Ayant émis le souhait d’être missionnaire, il est désigné par les Pères du Saint Esprit pour être vicaire à Saint-Louis du Sénégal. Rentré en France en 1906, pour raisons de santé, il est nommé vicaire général de Dakar, chargé de promouvoir le projet de la cathédrale du  » Souvenir africain  » à Saint-Louis du Sénégal.
A la déclaration de guerre en 1914, bien que réformé en 1901, il se propose comme brancardier-aumônier militaire volontaire. Le 26 août 1914 il rejoint la 26e Division d’Infanterie où il fait preuve d’un courage magnifique pendant les trois années qu’il passe au front.
Il y reçoit cinq citations dont l’une à l’ordre de l’armée : «  Brottier Daniel, âme magnifique où s’allient harmonieusement l’ardeur du soldat et le dévouement du prêtre, figure légendaire du régiment dont il partage toujours les heures pénibles. Pendant les attaques des 1er et 2 juin, à Troesnes, parcourait la ligne pour relever et secourir les blessés, allant les chercher en avant de nos postes, sous le feu des mitrailleuses et encourageant les combattants. Est resté à Troesnes malgré les relèves de bataillons, subissant, le 3, une nouvelle attaque et, dans les jours suivants, un bombardement très dur. Exerce l’influence la plus heureuse sur les combattants qu’il soutient moralement aux heures difficiles, par ses encouragements et son exemple « . 

A l’issue de la Grande guerre, le Père Brottier, anime une équipe de combattants qui décide de créer une organisation pour réunir tous ceux qui rentrent du front : c’est l’Union nationale des combattants. Toutefois, toujours aumônier militaire servant sur le Front, le père Brottier n’est pas en mesure de prendre la direction effective de cette organisation en gestation, mais contribuera à son développement jusqu’en 1922.
Démobilisé en 1919, le père Brottier reprend le travail entrepris en 1911. Il se remet à l’œuvre pour la construction de la cathédrale du souvenir africain. En novembre 1923, le Père Brottier est nommé directeur des Orphelins Apprentis d’Auteuil, fondation créée en 1866 par l’abbé Louis Roussel pour s’occuper de l’éducation des enfants orphelins. Le Père Brottier y développe tous ses talents d’organisateur. Le père Daniel Brottier meurt le 28 février 1936. Il est béatifié le 25 novembre 1984 par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II.

Georges Clemenceau, le parrain

Né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, en Vendée, Georges Clemenceau fait des études de médecine et obtient son doctorat en 1865. Il exerce alors pendant près de 20 ans, en Vendée d’abord, puis à Paris où il est connu comme le “médecin des pauvres”. 

Très engagé sur le plan social, il se lance en politique. Député de la Seine dès 1870, puis ensuite sénateur du Var en 1902, il est nommé en 1906 ministre de l’Intérieur et président du Conseil, fonctions qu’il cumulera jusqu’en 1909.

Chef du gouvernement en 1917, il le reste jusqu’à la fin de la Grande guerre. Son programme de gouvernement tient, dit-il, en trois points :  » la guerre, la guerre et la guerre « , ce qui lui vaut le surnom de  » Tigre  » d’abord, puis de  » Père la Victoire  » à partir de 1918. Georges Clemenceau n’a jamais été adhérent de l’UNC ! Mais ses encouragements et l’aide substantielle qu’il a accordé en 1918 au révérend père Brottier conduisent l’UNC à considérer Georges Clemenceau comme l’un des pères fondateurs de l’association. Il meurt le 24 novembre 1929 à Paris.

Le Général Léon Durand, l’organisateur

Si le révérend père Bottier fut l’inspirateur de l’UNC et Georges Clémenceau le parrain, Le général Léon Durand en fut le principal organisateur. Né à Gonesse (aujourd’hui Val d’Oise) en 1846, Léon Durand se destine à une carrière militaire et intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1866. Il participe à la guerre de 1870-71, est blessé à la bataille de Froeschwiller puis fait prisonnier après Sedan. Il sert ensuite comme capitaine en Algérie, en Haïti à la mission militaire française, puis après différentes affectations successives en état-major, commande le 23e régiment d’infanterie. Promu général de brigade en 1900, puis général de division en 1904, il se voit confier la 25e division d’infanterie, puis la 42e division d’infanterie et le 1er corps d’armée. Membre du conseil supérieur de la guerre en 1910, grand Officier de la Légion d’Honneur, il est admis en septembre 1911 dans le cadre de la réserve. A la déclaration de guerre, il est placé à la tête d’un groupe de divisions de réserve et joue un rôle décisif, sauvant par deux fois le Grand Couronné devant Nancy. Premier président de l’UNC, il structure l’association, l’organise et contribue grandement à son développement. Il décède le 10 septembre 1925.


L’historique

Georges Clemenceau

Père Brottier

Le Général Léon Durand

Le 11 novembre 1918 à 10h40 quelque part dans les Vosges tombe le dernier soldat français de la guerre de 1914-1918. Ce même 11 novembre à 11h est signé dans la forêt de Compiègne, dans un wagon à Rethondes, l’Armistice mettant fin à la guerre la plus effroyable que l’espèce humaine ait connue. 

15 jours après l’Armistice est créée l’Union nationale des combattants, citée dans le Journal Officiel du 11 décembre 1918. Elle est reconnue d’utilité publique par décret du 20 mai 1920. 
Georges Clemenceau et le Révérend père Brottier, deux hommes aussi peu semblables que l’eau et le feu, en sont les fondateurs. Clemenceau remet au premier trésorier de l’UNC la somme de 100 000 francs or, provenant d’un don d’une mère, dont le fils est tombé au combat. 

L’Union nationale des combattants (UNC) a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre.
Aumônier des soldats, le père Brottier donne à l’UNC sa raison d’être en demandant aux Poilus, la paix revenue, de rester “ Unis comme au front ”. C’est lui qui insuffle à l’UNC les fondements spirituels, moraux, civiques et sociaux qui constituent aujourd’hui encore, et parce qu’ils sont toujours vrais, les valeurs de l’UNC. 
Un comité provisoire est constitué, une structure nationale est créée pour mener à bien ce projet. Le général Léon Durand, héros du Grand Couronné de Nancy, tout récemment retraité, accepte d’en assumer la présidence. Des sections locales et des groupes départementaux se créent rapidement dans toute la France et outre-mer.
Les combattants de 1939-1945, ceux d’Indochine, d’Afrique du Nord, des théâtres d’opérations extérieurs (TOE), les Opex, les anciens du service militaire, tous soldats de la France, se retrouvent au sein de l’UNC dans le même esprit d’entraide et de camaraderie. 

L’UNC est à l’origine de toutes les grandes avancées obtenues en matière de législation combattante, notamment : 
– la création du Titre de reconnaissance de la nation (TRN) et l’accès à la retraite mutualiste dès l’obtention de ce titre,
– l’octroi de la carte du combattant (et de la croix correspondante), aux anciens combattants d’AFN, notamment aux rappelés, satisfaisant à certaines critères de séjour.
– la prorogation, au-delà du 2 juillet 1962 des conditions d’octroi de cette carte est encore une décision prise à la suite d’une proposition de l’UNC, comme la création de la barrette “missions extérieures” de la Croix du combattant volontaire, et l’inscription de la mention “AFN 1952-1962” sur les drapeaux et étendards des unités concernées.

L’UNC est fière de son action passée au profit du monde combattant.
Elle est déterminée à poursuivre son combat pour défendre les intérêts matériels et moraux du monde combattant, et pour transmettre aux jeunes générations la mémoire des anciens qui se sont battus pour la défense des valeurs qui ont fait la grandeur et la gloire de la France.

La grande famille de l’UNC,

Les 14/18

La guerre éclate à la suite de l’assassinat le 28 juin 1914 à Sarajevo de François-Ferdinand, neveu et héritier de l’empereur d’Autriche, par un étudiant bosniaque lié aux milieux nationalistes serbes. L’Autriche, après s’être assurée de l’appui de l’Allemagne, présente un ultimatum à la Serbie : cet ultimatum exige que l’enquête sur les circonstances de l’assassinat soit menée sur le territoire serbe par des fonctionnaires autrichiens. La Serbie en accepte les conditions à l’exception de la présence des agents autrichiens qui constituerait une atteinte à sa souveraineté. L’Autriche-Hongrie lui déclare la guerre le 28 juillet 1914.

L’engrenage des alliances s’amorce aussitôt : entre les mobilisations générales et les ultimatums réciproques, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie le 1er août et à la France le 3 août, entraînant la réplique de l’Angleterre qui déclare la guerre à son tour à l’Allemagne le 4 août.

La suite sur cheminsdemémoire.gouv.fr

T.O.E. Théâtres d’Opérations Extérieurs

La Grande Guerre terminée, des révoltes ou conflits naissent sur des théâtres extérieurs à la métropole, notamment dans les colonies Françaises, au Maroc en 1925 mais aussi en Afrique Occidentale Française (A.O.F.) et en Afrique Equatoriale Française (A.E.F.).

Après la Seconde Guerre mondiale, cette dénomination sera aussi utilisée pour les guerres d’Indochine et de Corée, lors de l’insurrection à Madagascar et pour l’intervention au Canal de Suez.

Pour récompenser les soldats qui se sont distingués dans ces actions de guerre, une nouvelle Croix de guerre appelée « Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieurs » fut créée.

Cette même décoration sera décernée par la suite, entre 1991 et 1999, pour les opérations de guerre de Libération du Koweit (Guerre du Golfe et au Kosovo – 1991) et au Kosovo (1999).

Remerciements à Daniel Jolys

Les 39/45

Suite à la Première Guerre mondiale et au traité de Versailles qui s’en est suivi, l’Europe sort meurtrie, physiquement et surtout moralement de ce terrible conflit.

1939 : Hitler envahit la Pologne. La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne. La suite… la drôle de guerre, l’attente… le 10 mai 1940, l’Allemagne attaque la Belgique comme en 1914. Les états-majors et les politiques ne peuvent rien face à la Blitzkrieg (guerre éclair). Notre armée est anéantie malgré la bravoure de nos soldats.

Certains réussiront à rejoindre le général De Gaulle à Londres, d’autres depuis les territoires de l’empire français à travers le monde continueront la lutte.

Jusqu’en novembre 1942, la France, est occupée en zone Nord, puis à partir de cette date, c’est l’ensemble du territoire national qui est sous la botte allemande.

Nombreux anciens combattants de 14-18, mobilisés, sont faits prisonniers ou prennent les armes contre les occupants. Ils se verront également très souvent, et assez bizarrement, confier par les autorités de Vichy et allemandes des fonctions de maire.

Les Nazis déportent, torturent, assassinent, envoient les jeunes gens en Allemagne pour le STO (Service du Travail Obligatoire). Les Français ont faim et certains d’entre eux ne supportant plus le vert de gris, s’engagent dans la résistance.

Puis vient l’heure de la Libération ; les forces alliées et les Français Libres, avec le soutien des Forces Françaises de l’Intérieur, libèrent la France et bientôt l’Europe.

Les victimes se comptent par millions. Les combattants de 39-45 rejoignent, comme leurs aînés de 14-18, l’UNC.

Les dates de commémorations sont pour ce conflit :

le dernier dimanche d’avril : journée de la déportation
le 18 juin : l’appel à la Résistance par le général De Gaulle
le 8 mai : célébration de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie
le 27 mai : Journée nationale de la Résistance.

Remerciements à Daniel Jolys

A.E.V.O.G.

L’Association et Entraide des Veuves et Orphelins de Guerre (AEVOG), a été créée le 6 novembre 1944 et reconnue d’utilité publique le 13 septembre 1947, afin d’assurer le soutien des centaines de milliers de veuves et d’orphelins des guerres 1914/1918 et de 1939/1945, ainsi que la défense de leurs droits et intérêts.

Elle a assumé ces fonctions avec constance et efficacité pendant 65 ans grâce au dévouement de femmes exceptionnelles, notamment la Maréchal Leclerc de Hauteclocque qui en fut la présidente durant 45 ans.

Ces femmes sont très âgées et ne peuvent plus désormais assurer elles-mêmes le fonctionnement de leur association. C’est pourquoi elles ont décidé, avec sagesse, de s’appuyer sur une association d’anciens combattants ayant les mêmes objectifs sociaux d’entraide et d’accompagnement, et doté d’un réseau plus jeune bien implanté sur le territoire national.

Le décret de dissolution par fusion/absorption de l’AEVOG a été publié dans le J.O. du 24 juin 2009.

Ainsi l’Association des veuves de guerre n’existe plus. Mais les veuves de guerre existent toujours. Au sein de l’UNC, elles ont les mêmes besoins d’aide et d’amitié que naguère, et plus encore en raison de leur grand âge. Elles ont aussi droit, de la part de tous et en particulier des pouvoirs publics, au respect et à la considération que leur vaut la somme de sacrifices consentis comme veuves et comme mères à la suite de la mort pour la France de leur époux.

Depuis 2007, à la suite d’une convention signée avec les responsables nationaux, l’UNC d’Ille et Vilaine a pris en charge l’encadrement administratif des Veuves de Guerre.

Elles ont droit à la même attention que par le passé, en particulier lors des célébrations et manifestations officielles ou leur place est au premier rang parmi les Anciens Combattants.

La guerre d’Indochine a été un conflit mené par la France de 1946 à 1954 dont l’histoire demeure méconnue.

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’administration coloniale française en Indochine est totalement désorganisée après cinq années d’occupation par les Japonais.

Le Viêt Minh, mouvement nationaliste fondé par le Parti communiste indochinois, sous l’impulsion de son chef Hô Chi Minh, profite de la situation pour imposer sa politique d’indépendance sur une grande partie de la colonie française.

Le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO), commandé tout d’abord par le général Leclerc, rétablit progressivement l’autorité de la France au Cambodge, au Laos et en Cochinchine. Les deux régions situées au nord, le Tonkin et l’Annam, restent sous la coupe de la République démocratique du Viêt Nam déclarée indépendante par Hô Chi Minh le 2 septembre 1945.

Un conflit larvé va s’engager avec les indépendantistes vietnamiens. La recherche d’une solution diplomatique échoue. Fin 1946, c’est le début des affrontements meurtriers entre le Viêt Minh et les forces françaises. Plusieurs années de guérilla vont se succéder entre le Corps expéditionnaire et l’armée populaire vietnamienne soutenue par la Chine.

Cette guerre devient de plus en plus impopulaire. Un ressentiment s’instaure contre notre armée ; nos soldats, blessés ou rentrant pour quelques jours en France, se font insulter, voire cracher dessus en arrivant en métropole.

Le 7 mai 1954, la reddition de la garnison française à Diên Biên Phu, après 8 semaines de violents combats, va accélérer les négociations entre les belligérants. Ce fut la bataille la plus longue et la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale. Le bilan est dramatique : 2 293 morts dans les rangs de l’armée française, 11 772 prisonniers. Hormis les blessés graves, ces prisonniers sont transférés dans des camps de « rééducation » où les conditions de vie sont effroyables. Quelques mois plus tard, seulement 3 290 soldats, squelettiques et exténués, seront rendus à la France dans un état sanitaire catastrophique.

Le total des pertes humaines, hors Indochinois, est de 47 674 hommes (20 524 Français, 11 493 légionnaires, 12 256 Maghrébins et 3 401 Africains).

La nécropole des guerres en Indochine se situe à Fréjus.

Ce n’est que de nombreuses années après, que ces combattants seront reconnus. (Voir la page Législation sur les demandes de l’UNC -page en cours de construction)

La journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine est le 8 juin (depuis 2005).

Remerciements à Daniel Jolys

Les AFN (1952-1962) et OpEx AFN (1962-1964)

De 1952 à 1964, l’Armée Française a défendu les valeurs de la France au Maroc Tunisie et en Algérie.

La journée d’hommage est le 05 décembre et le 25 septembre pour l’hommage aux Forces supplétives.

Dès 1956, ceux d’Afrique du Nord se rassemblent au sein de l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS en Afrique du Nord (UNCAFN).

Les OpEX

La France engage son Armée dans de nouveaux conflits pour des missions extérieures humanitaires et de maintien de la Paix en participant directement à des Opérations Extérieures (OPEX), le plus souvent dans le cadre international de l’ONU et de l’OTAN.

Pour les combattants de la 4ème Génération du feu, l’UNC défend leurs intérêts moraux, sociaux et matériels, comme elle le fait pour les générations précédentes.

Pour obtenir leur carte d’Ancien Combattant ou le Titre de Reconnaissance de la Nation, les militaires ayant participé à une ou des opérations extérieures doivent remplir certaines conditions de durée, de séjour et d’actions de combat.

Ils peuvent faire leur demande de carte du combattant ou de titre de reconnaissance de la Nation auprès de l’UNC 35 ou de l’UNC de leur lieu de résidence.

Les Soldats de FRANCE

Qui peut-être SOLDAT de FRANCE ?

  • Tous ceux qui ont servi la France en dehors de tous les combattants de la 4ème Génération du feu (Voir « OPEX » ci-dessus),
  • Les personnes ayant accompli 3 mois de service National (militaire ou civil) sur le territoire National ou à l’étranger.
  • Les anciens Militaires de Carrière et les Militaires de contrat court
  • Toute personne qui a accompli au moins 90 jours de services, soit à titre militaire, soit au sein de la police nationale ou municipale, ou en tant que sapeur pompier professionnel ou volontaire.

Les MISSIONS du SOLDAT de FRANCE

  • Perpétuer le Devoir de Mémoire et le Souvenir de nos Aînés qui ont versé leur sang pour la Patrie
  • Promouvoir les valeurs de l’UNC : La Défense du Pays, le Sens Civique, la Droiture Morale, la Solidarité Humaine.

Vous souhaitez nous rejoindre, contact@unc-35.fr


Les veuves d’anciens combattants

L’UNC est une grande famille qui ne laisse aucun membres sur le bord du chemin de la vie, aussi elle accueille les épouses des anciens combattants décédés.

L’UNC se doit de leur tendre la main, les accompagner dans leurs démarches, voire monter les dossiers d’aide dont la perte du conjoint peut laisser démunie.

Les pupilles de la Nation

Article L461

La France adopte les orphelins :

  1. Dont le père ou le soutien a été tué :
    Soit à l’ennemi ;
    Soit sur l’un des théâtres des opérations extérieures, postérieurement à la guerre de 1914 ;
  2. Dont le père, la mère ou le soutien de famille est mort de blessures ou de maladies contractées ou aggravées du fait de la guerre.

Article L462

Sont assimilés aux orphelins :

  1. Les enfants nés avant la fin des hostilités ou dans les trois cents jours qui suivront leur cessation, lorsque le père, la mère ou le soutien de famille se trouvent, à raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées par un fait de guerre, dans l’incapacité de pourvoir à leurs obligations et à leurs charges de famille ;
  2. Les enfants dont le père ou le soutien de famille a disparu à l’ennemi, lorsque les circonstances de cette disparition et l’époque à laquelle elle remonte permettent de conclure que ce militaire est, en réalité, mort pour la France ;
  3. Les enfants, victimes de la guerre au sens du chapitre Ier et titre III du livre II.

Article L463

Le bénéfice du présent titre est étendu :

  1. Aux orphelins dont le père ou le soutien de famille est mort de blessures reçues au cours d’opérations effectuées, sur un théâtre d’opérations, par les armées de terre, de mer ou de l’air, lorsque le caractère d’opérations de guerre a été reconnu par arrêtés conjoints des ministres intéressés et du ministre de l’économie et des finances ;
  2. Aux enfants nés avant la fin des opérations visées à l’alinéa précédent, ou dans les trois cents jours qui auront suivi leur cessation, lorsque le père ou le soutien de famille se trouve, à raison de blessures reçues ou de maladies contractées au cours desdites opérations, dans l’incapacité de pourvoir à leurs obligations et à leurs charges de chef de famille.

Article L464

Le bénéfice de l’adoption par la nation est étendu aux enfants des citoyens de l’ancienne « Union française » ainsi qu’aux enfants d’étrangers ayant contracté un engagement pour la durée de la guerre dans les armées de la France .

Membres associés

Ces adhérents sont les personnes qui ne rentrent dans aucun critère des différentes catégories citées, mais qui adhèrent aux idées que défend l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS.